Conduire à l’étranger : les règles de conduite essentielles pour éviter les amendes

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Explorer de nouveaux horizons en voiture peut être une expérience passionnante et enrichissante. Toutefois, il est crucial de bien connaître et de respecter les règles de conduite en vigueur dans chaque pays visité pour éviter les mauvaises surprises et les sanctions financières. Les législations varient d’un pays à l’autre et peuvent parfois être déroutantes pour les automobilistes étrangers, même les plus expérimentés. Pour profiter pleinement de son voyage à l’étranger sans se soucier des amendes, il est indispensable de se renseigner en amont sur les différentes réglementations et particularités locales en matière de conduite.

Conduire à l’étranger : les codes de la route différents

Les différences de code de la route à l’étranger peuvent être une source d’inquiétude pour les conducteurs. Les panneaux de signalisation, les feux tricolores et même le sens des rues peuvent différer selon le pays dans lequel on se trouve. Il est donc impératif de bien s’informer sur les particularités locales avant d’entamer son voyage en voiture à l’étranger.

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Par exemple, certains pays ont des règles très strictes concernant l’utilisation du téléphone au volant ou encore le port de la ceinture de sécurité. D’autres imposent un taux d’alcoolémie zéro et sanctionnent sévèrement tout dépassement.

Il y a des zones où la vitesse n’a pas été limitée (bien qu’en général elle soit autour des 130 km/h) mais aussi des limitations temporaires dues aux conditions météorologiques qui doivent être respectées sous peine d’amende.

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Pour une destination précise, il faut se renseigner sur ces spécificités via les sites officiels gouvernementaux ou auprès d’agences spécialisées.

Une conduite responsable doit reposer sur une connaissance rigoureuse du code local ainsi que sur le respect scrupuleux des consignes et normes communiquées par ceux-ci afin d’éviter toutes surprises désagréables.

conduite étranger

Priorités en voiture : les règles à connaître absolument

Parmi les règles essentielles à connaître lorsqu’on conduit à l’étranger, celles concernant la priorité sont primordiales pour éviter les accidents et les amendes. Dans certains pays, le Code de la route impose une priorité absolue à droite, tandis que dans d’autres, elle est donnée aux véhicules venant de gauche. En Allemagne, par exemple, il existe des autobahns, où il n’y a pas de limitation de vitesse, mais où les usagers doivent respecter des règles strictes en matière de dépassement et avoir un sens aigu du partage de la voie.

Au Royaume-Uni, on circule sur la gauche, ce qui implique une inversion complète des priorités par rapport aux autres pays européens. Les ronds-points sont aussi très répandus dans ces pays anglo-saxons, avec leurs propres codes spécifiques.

Les piétons ont aussi leur place dans cette liste, puisque selon le pays visité, ils peuvent bénéficier d’une priorité importante, comme c’est le cas en Islande ou au Canada où tout arrêt devant un passage zébré est obligatoire lorsque quelqu’un s’apprête à traverser.

Selon certains pays, tels que l’Espagne ou l’Italie (où l’on roule beaucoup), la conduite peut être plus ‘nerveuse’ qu’en France et nécessiter ainsi une adaptation progressive pendant ses premiers kilomètres pour ne pas risquer ni des amendes ni des accidents graves…

Il importe donc, avant toute chose, quand on voyage outre-Atlantique/Méditerranée, d’être attentif quant aux différenciations locales pour éviter tout désagrément.

Respecter les limitations de vitesse à l’étranger

Au-delà des règles de priorité, il est crucial de respecter les limitations de vitesse en vigueur dans le pays visité. Effectivement, celles-ci peuvent varier grandement d’un endroit à l’autre et il ne faut pas hésiter à se renseigner avant le départ.

En Allemagne, par exemple, sur les autoroutes où la limitation n’existe pas toujours, il faut bien rester attentif aux panneaux signalant une vitesse maximale recommandée ou une zone dangereuse. De même au Royaume-Uni, où la vitesse est exprimée en miles plutôt qu’en kilomètres et où des radars sont souvent dissimulés dans des boitiers placés derrière des arbres.

En Italie, la limite maximale autorisée dépend du type de route empruntée : 130 km/h sur autoroute (110 km/h sous pluie), 90 km/h sur voies rapides (70 km/h sous pluie) et entre 50 et 70 km/h selon les zones pour les routes nationales. Les contrôles radars y sont nombreux.

Il faut aussi être vigilant vis-à-vis des zones urbaines : en Belgique, par exemple, la ville d’Anvers a instauré récemment une limitation relative aux émissions polluantes qui va obliger certains véhicules à ralentir leur allure. Ces réglementations locales doivent donc être prises en compte lorsqu’on conduit un véhicule motorisé.

Mieux vaut rouler moins vite que plus vite lorsque l’on voyage dans un pays inconnu, car on peut ne pas maîtriser toutes ses subtilités routières… Et se voir ainsi sanctionné pour une infraction commise dans un pays étranger peut rapidement gâcher les vacances…

Voyage en voiture : équipements et documents obligatoires

Au-delà des règles de conduite, vous devez vérifier que vous disposez d’un véhicule ou de la durée du séjour.

La première chose à faire avant un voyage est donc de vérifier que l’on dispose bien d’un permis de conduire international, reconnu dans près de 140 pays. Ce document officiel, délivré par la préfecture ou la sous-préfecture du lieu où vous êtes domicilié(e), permettra aux autorités locales de contrôler facilement vos informations personnelles ainsi que votre capacité à conduire.

Selon les destinations choisies, certains pays imposent aussi une assurance automobile spécifique pour pouvoir rouler sur leurs routes. C’est notamment le cas en Russie, au Bahreïn ou encore en Tunisie.

De même, certains documents doivent être obligatoirement présents dans le véhicule lors des trajets : c’est par exemple le cas du certificat d’immatriculation (ou carte grise) ainsi que celui attestant du paiement récent • moins d’un mois • des taxes liées à cette immatriculation. Les certificats relatifs aux contrôles techniques effectués sont aussi indispensables dans certains endroits.

Côté équipements, chaque pays a ses propres exigences. En Italie, il est obligatoire d’avoir un triangle de signalisation dans sa voiture ainsi qu’un gilet réfléchissant pour chaque passager. En Estonie, les pneus d’hiver sont obligatoires entre le 1er décembre et le 1er mars.

Pour éviter tout risque de verbalisation ou autre désagrément sur la route, mieux vaut aussi se renseigner au préalable quant à l’utilisation du GPS. Certains pays comme l’Allemagne interdisent son utilisation lorsqu’il permet de localiser des radars fixes ou mobiles.

La conduite à l’étranger nécessite donc une certaine organisation en amont mais cela permettra ensuite de rouler sereinement et sans mauvaise surprise…

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